Caméra vidéo

Les phases de la réalisation vidéo

Sur le principe de la réalisation vidéo…

Documentaire, docufiction ou fiction, il faut distinguer 4 parties :

  1. Élaboration du scénario + repérages (contraintes des lieux, éclairages…).
  2. Tournage vidéo des scènes (possibilité de tourner en multicaméra, acteurs, voix-off, drones, etc…).
  3. Montage vidéo suite au transfert sur station de montage.
  4. Édition et mise sur support de diffusion (DVD-Vidéo, Blu-ray, clé USB, site web).

 

1 – Le scénario : De l’idée, à la mise en forConception du scénariome sur papier.

La vidéo étant un langage filmé, il faut avant tout savoir ce que l’on va raconter, et avec quelles images.
Le scénario représente donc une somme d’heures de phosphorescence cérébrale, qui d’après le cahier des charges d’un film de commande, permet la mise sur papier du déroulement d’un film.
L’écriture d’un scénario est comme l’écriture d’un livre, mais en pensant à de l’image et des sons.

Tout le monde sait écrire, mais qui sait mettre en œuvre une intrigue avec les mots justes, et mener un spectateur d’un point “A” à un point “B” ?

C’est à partir du scénario que sont élaborés les différents plans de tournages, qui dans la pratique, aboutissent au découpage technique du film :

  • Qu’a-t-on besoin de filmer ?
  • Sous quel angle et avec quel type de cadrage ?
  • Avec quelle lumière ?
  • La durée du plan.
  • Etc…

Durant cette phase d’élaboration, on peut y inclure le choix des acteurs et/ou figurants, également des voix hors champ (voix-off), et de la ou les musiques, en fonction de l’ambiance du film recherchée.

Car le choix de tous ces éléments, n’est ni plus ni moins que l’élaboration du langage de l’image :

  • Pourquoi utiliser une focale standard plutôt qu’un grand angle ?
  • Que traduit le fondu au noir dans l’esprit du spectateur ?
  • Dans quel sens doivent être deux panoramiques (caméra en rotation) qui se suivent ?
  • Quand une prise de vue aérienne se justifie-t-elle ?
  • A quoi sert la profondeur de champ ?
  • Dans quel cas utiliser une voix hors champ masculine, ou féminine ?
  • Quel choix d’acteur, ou d’actrice, pour tel ou tel rôle ?

Tous ces éléments sont perçu d’une certaine manière par le spectateur. Il s ont un sens chacun indépendamment de l’autre. Mais ensemble, ils vont créer l’ambiance du film.

C’est seulement à partir du découpage technique du film (description technique pour chaque séquence, des différents plans à tourner) que l’on va rassembler tel ou tel équipement de tournage, personnel technique, acteurs, voix hors champs, musiques et bruitages, etc…

Un rapide exemple dans le domaine de la peinture : le major de l’option dessin du BAC avait choisi la peinture au couteau pour le sujet “Le chaos”… Le choix de cette technique correspondait au sujet. Ne jamais mettre la charrue avant les bœufs.

 

2 – La séance de tournage : La captation des images et du son.

C’est la captation de la matière première : les images et le son. Ce dernier peut être (et doit…) travaillé en studio d’enregistrement (auditorium). À partir de cette phase, le réalisateur sait exactement ce qu’il faut filmer, grâce au montage vidéo qu’il a perpétuellement dans sa tête. Chaque séquence tournée est une brique pour le montage du film.

Tournage vidéo

Tournage vidéo

La mise en scène doit être fidèle au scénario, ainsi que la direction des acteurs. Sur ce point, les directives seront adaptées en fonction des personnalités, car chaque acteur est un interprète et joue le rôle aussi en fonction de sa perception de celui-ci. C’est un autre filtre, qui parfois peut être force de proposition. A condition bien sûr que le réalisateur soit ouvert à celles-ci.
Ce qui implique également, que toute action filmée, mais non prévue dans le scénario, peut être intéressante à conserver dans le but d’une exploitation possible : selon les écoles le scénario n’est pas forcément un cadre rigide, mais peut laisser une ouverture sur de nouvelles façons de traduire par l’image une partie de l’histoire, car ne l’oublions pas : le cinéma (et donc tout film vidéo en général) c’est avant tout le langage de l’image. Et ce langage s’exprime par le choix de certains angles de prises de vue, le choix des focales, de la lumière, des filtres… Quoique la fonction des filtres sur les objectifs peut être remplacée par les retouches numériques pendant le montage.

 

Montage vidéo3 – Montage : Construire avec des briques vidéo.

Réalisé sur station de montage numérique, avec bien sûr des sauvegardes sur une ou plusieurs machines, il permet l’édification du film en utilisant les différentes briques que sont les séquences brutes. Pour garder cette métaphore, ces briques seront retaillées selon le rythme que l’on souhaite imprimer au film.

Chaque plan vidéo monté ne l’est pas par hasard. Il doit servir à la narration ou à la résolution de problèmes d’ordre technique. Un bon trucage est un trucage qui ne se voit pas.

La durée de cette phase est bien sûr fonction de la quantité de travail sur le montage, notamment le traitement de l’image (effets spéciaux, modifications colorimétriques, contrastes, lumière, etc…), ainsi que les différentes retouches demandées par le client.

 

4 – Édition du Edition DVD-Vidéomontage en format de diffusion :

Le format de travail sur station de montage ne peut pas être diffusé en l’état, car il est généralement en haute qualité, et surtout en format compressé sans pertes, impliquant donc une taille de fichiers numériques importante et non compatible avec une diffusion fluide sur la plupart des lecteurs vidéo.
Les format de diffusion sont donc édités par compression avec pertes, même s’il s’agit d’un format FullHD :

Du FullHD (1080p) au 720p voire au format de type DVD (576 lignes) à télécharger sur un serveur vidéo.
Un DVD-Vidéo ou disque Blu-Ray (FullHD) avec chapitrage simple.
Les mêmes produits, mais avec une interface de navigation : phase de DVD authoring.

La création d’une interface interactive sur le DVD-Vidéo (menus de navigation) s’apparente à créer un mini site web sur support DVD, ou plus exactement, quelques pages de type chaine TV web.
Pour résumer la phase d’authoring DVD :
Il y a 4 étapes :

1/ Création d’un ou plusieurs fichiers vidéo au format MPEG2, et des pistes audio au format AC3.
2/ Création des menus de navigation interactifs, arborescence et charte graphique.
3/ Assemblage des différents éléments.
4/ Enregistrement sur un support (DVD-R qui devient alors un DVD-Vidéo) + tests de lecture sur différents lecteurs.

Selon les logiciel d’Authoring DVD, ces phases seront plus  ou moins automatisées, tout en sachant que plus on va vers de l’automatisation, moins c’est onéreux, mais tout en perdant en personnalisation.

 

En conclusion :

On le voit, le chantier que représente la réalisation d’un film peut être très variable en fonction des moyens techniques et humains mis en œuvre.

C’est un travail d’artisan, fait par des artistes, avec parfois des moyens industriels.

 

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