Rendu film cinéma

Le rendu cinéma

Comment obtenir un rendu cinéma à partir d’une vidéo ?

Mais quel rendu cinéma ?

Ou plutôt, quelle période ? Car le cinéma comporte plusieurs périodes, depuis ses début, en passant par le cinéma muet, le cinéma noir et blanc, le cinéma couleur, puis le cinéma numérique.

 

Le cinéma muet.

C’est le début du cinéma, avec des images très contrastées, avec un nombre faible de nuances dans les gris, et un défilement rapide, voire irrégulier. Car le défilement du film derrière l’objectif se faisait à la manivelle, lors des tournages… D’où le terme “tournage”.

Charlie Chaplin

Charlie Chaplin (film “City lights”)

Le cinéma noir et blanc parlant.

Avec l’évolution des techniques, le cinéma parlant fait son apparition. Une piste son est rajoutée à la piste image. Sur cette dernière, la qualité du rendu des diverses nuances de gris a elle aussi évolué. Nous sommes passés d’un nombre restreint de nuances, à pratiquement toutes les nuances de gris qu’un œil humain peut identifier.

Côté vitesse des images, le cinéma s’est standardisé à 24 images par secondes. Les 25 et 30 images par seconde, viennent de la télévision où chaque image est créée par des demi-images tracées par le faisceau d’électrons du tube cathodique. Des lignes impairs (1; 3; 5…) et pairs (2; 4; 6;…) qui sont entrelacées pour créer une image complète. 25 vient de la fréquence du courant alternatif européen qui est de 50 Hz (il fait des “va-et-vient” 50 fois par seconde). 30 vient du système américain qui est de 60 Hz.

Série TV Zorro

Série TV Zorro

Le début de la couleur.

Les premiers tests réalisés avec la couleur datent de la fin du 19ème siècle. Alors bien sûr, il s’agit de tests, et l’on voit bien que les difficultés rencontrées à l’époque, sur des supports film celluloïde, était du même ordre qu’avec les débuts du système de télédiffusion américain NTSC, aussi surnommé “Never The Same Color” (Jamais la même couleur)…

Dans les années trente arrivent les premiers long métrages couleur utilisant le Technicolor Trichrome.
Le technicolor met largement en avant la couleur.

Les couleurs numériques et leur versatilité.

Avec l’avènement du numérique, les limites techniques sont très largement repoussées. Cependant, l’image vidéo reste plus contrastée que le film.
Donc, comment faire pour avoir le même rendu que le film avec un signal plus dynamique ?

Il faut pré-régler la caméra avec des contrastes faibles, afin de retrouver ce rendu “tableau” des pellicules de cinéma.
Lors du tournage, l’usage d’un filtre ND ou polarisant diminuera le risque d’avoir des blancs “cramés” sans trop assombrir les zones d’ombre.

Rajout d'un filtre polarisant

Rajout d’un filtre polarisant

Avec le format RAW au niveau de la captation, on peut agir ensuite en post-production, sur des couches séparées, comme sur un film couleur…
Sur un format de type H264, il faudra plutôt jouer sur les niveaux, ainsi que la saturation.

Avec les niveaux (entrée blanc, noir, Gamma, niveaux de sortie blanc, noir) on élimine les zones de lumière trop intenses (sauf les blancs “cramés” irrécupérables), ainsi que les zones trop sombres. Cette opération a pour but de diminuer les contrastes. Car une image numérique est moins douce qu’une image analogique. Comme dans le son : les amplificateurs analogiques sont moins agressifs que leurs homologues numériques.

Sur une image, il faut se rapprocher du rendu d’un tableau de peintre, dans lequel il n’y a pas de blanc… On est là dans le rendu des films “péplums” du Hollywood des années cinquante.

Car en ternissant une image, on perd en intensité de couleurs. Il est judicieux de redonner un peu d’intensité aux couleurs. À moins de vouloir marquer une ambiance plus terne, selon le ressenti que le réalisateur veut faire passer au spectateur.

Cependant, qu’il s’agisse de support numérique ou de support film, l’art d’une belle image commence par la gestion de l’éclairage. Sans lumière, il n’y a pas d’image… Ou alors fortement dégradée.

 

Alors quel rendu cinéma ?

Il n’y a donc pas UN rendu cinéma, mais plusieurs types de “rendu cinéma”.

Si l’on souhaite replonger le spectateur dans les débuts du cinéma, il faudra en post-production, augmenter allègrement les contrastes, puis rajouter des effets qui “vieillissent” le film.

L’entre deux guerres est le règne du film noir et blanc avec ses contraintes de tournage. Car la couleur n’est pas encore là : un rouge et un bleu donneront le même gris sur un film noir et blanc… Même avec des milliers de nuances grises.

Les années cinquante sont l’avènement de la couleur.

La transition vers le cinéma numérique se déroule aux alentours de l’an 2000. Depuis la captation, jusqu’à la diffusion en salles de cinéma.

C’est grâce à la technologie du numérique que le rendu à l’image est très versatile. Ainsi, en repoussant les limites techniques, la création artistique est devenue plus libre.

 

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